25/06/2014

Thaïlande, Koh Lanta

L'adaptation à la Thaïlande n'a pas été facile, surtout en passant du Ladakh à Koh San Road !



Photos

Il y a un peu moins d'histoire et surtout beaucoup plus de tourisme. Les contacts avec les locaux sont systématiquement intéressés et les arnaques très fréquentes. Il est impossible d'avoir confiance en personne, la corruption est si implantée que les arnaqueurs ont pignon sur rue. D'autre part, les bankokois sont assez agressifs, ils n'aiment pas que l'on s'écarte des circuits touristiques. Va voir ça ! Fais ça ! Prends une photo là ! Et là ! Tu vas où !?! Et enfin, la vie est environ bien plus chère qu'en Inde. 

Mais après un rapide passage à Bangkok et à Krabi à chercher des opportunités dans le sud, je suis allé sur l'île de Lanta, dans la mer Andaman. J'ai retrouvé la simplicité, la disponibilité et les sourires des locaux qui me manquaient jusque là. J'ai loué un scooter pour une douzaine de jours.

J'ai débuté par un woofing au milieu de la jungle, ASALANTA (asalanta.com), chez un couple dynamique Anke une néerlandaise et Aoi un lantais. Il s'agissait non pas d'une ferme d'agriculture biologique mais d'un ensemble de petits bâtiments en terre en construction, destinés à héberger des touristes. L'originalité du lieu est sa simplicité. Les toilettes sèches et les douches sont dans des constructions autonomes. La cuisine est faite au feu de bois et la vaisselle à l'eau de pluie et de la cendre. Mais l'expérience était aussi intéressante de part l'immersion complète dans la jungle avec les moustiques, les papillons, les fourmis, les araignées (jusqu'à la taille d'une assiette) et les serpents. La nature y est impressionnante de vitalité. La sélection naturelle est évidente.

Pour bâtir leur éco-village, les propriétaires ont préféré l'autoconstruction en demandant l'aide des touristes égarés qui cherchent à faire quelque chose de leurs mains. Le deal est un coup de main 3 heures par jour, 5 jours par semaine contre le petit-déjeuner et le déjeuner. Lors de mon passage nous étions 5 volontaires : Ive une chinoise et Andréa, Sami et Tony, des français en service civique international, une première !

Pour moi le travail a principalement consisté à la construction d'extensions de toits en bambou et feuilles de cocotier. L'intérêt principal de ce type d'expériences est que cela permet de partager le quotidien de locaux et d'acquérir de nouvelles "compétences".

J'ai partagé mon temps libre entre virées en scooter sur les superbes routes de l'île, lecture sur la plage (« Les cerfs-volants de Kaboul » de Khaled Hosseini), marches dans la jungle pour rejoindre des chutes d'eau ou des caves et des parties de billard dans un bar animé en front de mer. J'ai appris à Lanta à jouer au billard, comme j'avais appris les échecs à Mahabalipuram.

Enfin, j'ai passé les derniers jours de mon séjour sur Lanta dans un resort celui du bar avec le billard. J'ai ainsi pu suivre le début de la coupe du monde de football. Je retourne maintenant à Bangkok pour rejoindre Anais ma bien-aimée et continuer cette aventure à deux. Nous comptons rapidement descendre en Malaisie.

Pour rééquilibrer, je vais finir par une note positive sur les bons cotés de la Thaïlande : la cuisine thaïlandaise est l'une des plus raffinées du monde, l'hygiène et le confort sont bien meilleurs qu'en Inde et enfin c'est un lieu propice aux rencontres puisqu'on y croise des backpackers du monde entier.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire