22/03/2014

De Chennai à Mahabalipuram

J'imaginais pouvoir vous raconter tout cela par message vocal mais obtenir une carte SIM indienne n'est pas chose facile. Donc en attendant je prends la plume ou plutôt mon clavier pour raconter un peu comment se passe mon voyage.

J'ai atterri à Chennai il y a maintenant 10 jours...


Photos
J'ai atterri à Chennai il y a maintenant 10 jours et dès mon arrivée, ce fut un peu épique. Je pensais arriver le matin et avoir du temps pour trouver une auberge. Mais je suis arrivé vers 17h45 et la nuit tombant vers 18h30, je n'avais pas trop de marge pour rejoindre Chennai (30 minutes de train) et trouver une auberge.

Le train n'est pas loin du petit aéroport de Chennai, 5 minutes de marche à peine. Mais il n'y a ni indication, ni vrai chemin. Il faut traverser un parking avec vaches, chiens, cochons ; traverser une 2 fois 3 voies (une 2 fois 3 voies en Inde cela fait à peu près 3 voitures, 5 motos, une vache et 2 vélos de champ dans les 2 sens) et enfin traverser la voie ferrée. Le train ce n'est pas mal non plus. Entre deux trains bondés qui se croisent à vive allure des gens marchent sereinement, d'autres réparent des canalisations presque sous les rails.


Mon passage à Chennai a été rapide mais sympathique. J'ai apprécié passer du temps dans les ruelles des bazars. Sur les rues principales, il n'y a que les produits manufacturés à vendre. Mais si tu t'enfonces dans les ruelles, tu peux voir toute la chaîne de fabrication. Chaque échoppe a une fonction bien précise. Pour les bananes par exemple, certaines échoppes ne font qu'attendre que les régimes de bananes mûrissent avant de les envoyer vers une autre pour la découpe. Les feuilles de bananes font elles aussi un long circuit avant d'atterrir sur les tables des restaurants en guise d'assiette...

Pour ma dernière matinée à Chennai, j'ai pris un rickshaw qui m'a guidé pour visiter tous les lieux touristiques. En allant manger un petit déjeuné local, le chauffeur a vu que j'essayais d'entrer sans succès dans une école. A table, il m'a proposé d'aller voir son fils à son école. Me voilà dans une école avec les enfants qui sortent des classes pour me saluer. Hi ! How are you ? What's your name ? Which Country ? My name is ... ! Take photo !....
Avec ce brouhaha, la directrice est venue. Elle m'a finalement convié dans son bureau, offert un tchaï et décrit pendant plus d'une heure le fonctionnement du système scolaire dans le Tamil Nadu.

L'après-midi, je suis parti en direction Mahabalipuram avec mon chauffeur de rickshaw (2 heures de route environ dont plus d'une heure pour sortir de Chennai).
Autant Chennai est une ville immense où il est difficile d'établir de vraies relations avec les locaux, autant Mahabalipuram est une petite ville où les contacts sont faciles. C'est pourquoi cela fait maintenant une semaine que je suis ici au bord de l'Océan.
Les particularités de cette ville sont d'anciens temples classés au Patrimoine mondial de l'Unesco (Shore temple, Five Rathas, ...) datant du VI au VII siècle, la sculpture sur pierre et la pêche.

J'ai fait tout de suite de supers rencontres : un restaurateur (Dream Land), des tailleurs de pierre, un baba, des gypsys, un autre de la "Jungle caste" : un chasseur de serpents (la nuit à main nue)... 

J'occupe mes journées entre visites culturelles (Mahabalipuram et ses alentours), un coup d'oeil en cuisine, une baignade, un passage au temple, de la sculpture sur pierre et de nombreuses parties d'échec.

La nourriture y est incroyable : des poissons grillés, des currys de poissons, de calamars, de crevettes avec riz et chapati, des dosas (crêpes avec une pâte à base de riz) avec des sauces sublimes... Malgré la chaleur importante, je garde l'appétit !

La vie est simple et c'est un réel bonheur.

Je compte me diriger vers Pondichéry surement dimanche après-midi après un repas dominical avec les amis : un gros curry d'agneau. Cela fait maintenant une semaine que je dis que je part demain !

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